Déboulonneurs en colère ?

Nous sommes dans la nuit du 15 au 16 juin 2009, il est probablement 1h du matin, quand les téléphones portables résonnent :
Prêts ? Vous avez identifié les cibles ? Alors libérons la ville et envoyons un message fort aux têtes pensantes. Bonne nuit à tous !


En une unique nuit, c'est pas moins de 118 sucettes publicitaires qui ont été détériorés (bris de vitre).

Les responsables ? Peut-être des déboulonneurs en colère, peut-être des citoyens ayant laissé exploser leur ras-le-bol. Les associations de déboulonneurs qui mettent à mal des espaces publicitaires une fois par mois, partout en France, agissent au vu et au sus de tous. Pourquoi ?
Pour provoquer des réaction judiciaires et amener devant les tribunaux les responsables de cette pollution visuelles : les publicitaires.

Mais tout n'est pas si simple car même si la police est prévenu des actions des déboulonneurs, ils se déplacent, assistent à la dégradation et... c'est tout. Les arrestations sont très rares. Malgré le côté illégale de ces dégradations, les consignes policières sont claires : pas de vagues. Si l'un des perturbateurs parvenait au tribunal, le scandale des espaces publicitaires envahissant notre espace visuels, éclaterait et éclabousserait les nababs de la publicité comme JC Decaux et ces clients.

Source : Sud Ouest, image Imparfait du subjectif

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